mardi 20 septembre 2016

Cap sur Madère

7 heures du matin ce mardi 20 septembre, le taxi est pile à l'heure à l'entrée de Doca de Alcantara, pour conduire Marie Claire à l'aéroport.
Clémence est déjà repartie la veille dans l'après-midi, le bel intermède à Lisbonne s'achève et Nomade va allonger la foulée dans l'Atlantique cette fois-ci.

480 milles environ, je pense arriver samedi, la météo est bonne, du vent portant à priori tout du long.



Lisbonne est une ville très attachante, aller y passer même un week-end de trois jours vous promet un moment excellent.

Ses rues qui n'en finissent pas de monter et descendre, ses quartiers pittoresques avec chacun leurs particularités. Au détour d'une trouée dans les ruelles, le Tage apparaît luisant sous le soleil, les lumières du soir sur la colline du Castello Sao Jorge vous en mettent plein la vue de couleurs, assis à l'ombre d'une petite place à siroter un verre auprès d'un de ces multiples kiosques à boisson. Prendre le vieux Tram 28 qui vous brinqueballe au travers du vieux Lisbonne, un bonheur.

Le samedi soir, nous sommes allés dans un tout petit restau dans le Barrio Alto, hors de ceux qui figurent dans les dépliants touristiques, où on y joue … et y chante, surtout … du fado.

Retiros dos Sentidos, à retenir.

Pas de sono, pas de micro, une guitare, une mandoline, et un chanteur puis une chanteuse qui alternent et emplissent la petite salle de cette mélancolie magnifique.

A la nuit tombée, la vie grouille et déborde de partout dans les rues.

A la terrasse du A Brasileira, le café centenaire, il y a même Fernando Pessoa, le grand poète portuguais, qui est encore assis, pensif dans sa statue de bronze.



Le dimanche matin, balade dans le quartier de Belém, puis, heureux hasard nous étions le troisième dimanche du mois, donc nous avons eu droit au spectacle de la relève de la Garde Républicaine, un monument national à lui tout seul ! Dans cet incroyable ballet de chevaux, de fantassins, de cavaliers-musiciens, et de costumes désuets on ne sait plus si on est dans un protocole grandiose ou un spectacle qui sortirait des cartons de Disney …



Des églises partout, certaines, comme celle de Sao Roque, derrière une façade assez banale, cachent de véritables trésors artistiques comme son plafond de bois peint magnifique entre autres.


Tramway, kiosque à boisson 

ça grimpe

ou ça descend ...

"Sauvez la terre, c'est la seule planète où on trouve de la bière !" 

 Azulejos

 Le plafond de l'église Sao Roque


 Les lumières du soir sur la colline du Castello Sao Joge





 Praça do Commercio, comme une place de la concorde aux pieds dans l'eau


 Un peu de repos, aussi, on en a plein les pattes ...


 Un endroit absolument étonnant, TimeOut Market, un concept né en 2014 ici à Lisbonne et qui a fait des petits ailleurs dans le monde depuis.
Cette grande halle, à côté d'un marché, est dédiée entièrement à la restauration, tout le pourtour est organisé en différents types de cuisines, traditionnelles ou non dont certains stands de cuisiniers réputés. On y fait son choix et quand c'est prêt on a un petit boitier qui se met à clignoter et vibrer, il n'y a plus qu'à aller chercher sa commande.


Allez, quelques courses d'avitaillement et j'y vais ... des nouvelles en fin de semaine...

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