dimanche 4 septembre 2016

De Ria en Ria

Le plaisir ne s'estompe nullement dans ce périple dans les rias galiciennes.
Ria de Aruso, j'ai quitté Pobra Do Caramiñal jeudi 2 septembre pour aller jusqu'au fond de la Ria, pour mouiller sur ancre le long de la jolie plage de Ranxio.
Dans la Ria, il faut quasiment slalomer entre les très nombreux viveiros, ces parcs à moules suspendues sur cordes.


Dès le matin l'activité dans ces pacs est intense.

Journée et nuit tranquille au mouillage, lecture, baignade ... 
Je me cuisine des "padron" ( prononcer padronne) ou pimientos padron, sortes de petits piments doux typiques de la région,  juste passés à la poêle dans l'huile d'olive, c'est absolument excellent!




Au matin, je repars vers l'autre Ria, de Pontevedra.
Pas un poil de vent, pas une ride sur l'eau ... et les reflets du soleil levant ... mais c'est beau tout ça !


J'aurai peu de vent pendant la descente vers la ria suivante, à part une jolie veine d'accélération entre la péninsule entre les deux rias et l'Ile de Ons, soit 20 minutes environ de vraie voile, puis ça retombe.
Vient ensuite l'entrée dans la Ria de Pontevedra, où le vent se met au portant et monte au fur et à mesure que j'avance dans la Ria. 


Sous génois seul, je me laisse pousser tranquillement vers le fond.

Arrivé tout au fond, dans le petit port de Combarra, le vent termine à 22 ou 23 noeuds, juste au moment où il faut manoeuvrer pour l'amarrage au ponton...
Je retrouve les Wallisiens (Michel et Christiane sur Wallis) avec qui je passerai la soirée.
Je rencontre également plusieurs irlandais avec qui j'aurai le plaisir d'évoquer leur beau pays.
C'est au bar de yacht club que lorsque la musique de fond s'est mise à jouer un air irlandais, j'ai vu l'homme se lever, aller féliciter le barman en levant les pouces puis entamer quelque pas discrets de danse que je me suis dit, pas de doute, ce sont bien des irlandais, et je suis allé discuter avec eux.
Combarra est une petite ville de pêcheurs dotée d'un centre historique très pittoresque, avec ses vieilles pierres, et ses horreos, qui sont des greniers de granit sur pilotis surmontés d'une croix symbole de la fertilité. Les horreos font face à la baie au bord de l'eau, ruelles très étroites, petites maisons de pierres, superbe!

Combarro mérite vraiment le détour, bien que quasiment rien de marquant ne soit mentionné sur le guide nautique. 
Pour tout dire, c'est plutôt grâce aux wallisiens que j'y suis en fait. Ils m'ont envoyé un message pour me dire que ça valait le déplacement ... et vu qu'en plus le dîner m'attendait, comment résister ... sympas les wallisiens !!










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